LETTRE À ÉGLISE

Ce matin, je voudrais dire MERCI à l’Église (assemblée des hommes) pour ce qu’elle a fait et continue de faire dans ma vie.

Merci à vous, hommes et femmes de Dieu, chrétiens de longue date ou récents, amis ou connaissances, jeunes ou vieux, anciens ou novices, responsables et enfants, chantres et serviteurs

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MERCI !

Merci à vous d’avoir participé et de participer ENCORE à ce que je suis aujourd’hui et à ce que je serais demain. Grâce à vous et à votre contact, j’ai appris…

Oui, à force de me frotter à vous, semaine après semaine, et après avoir compris et admis que l’homme était faillible, double dans son cœur (comme je peux l’être moi-même), regardant bien plus souvent à son propre intérêt qu’à celui de l’autre (comme il m’arrive aussi de le faire…), marchant quelquefois à l’émotionnel et non selon la Parole de Dieu, se basant sur les apparences et se laissant séduire par l’ennemi de nos âmes qui susurre à nos oreilles ; après avoir essuyé des attaques multiples et oublié parfois que l’ennemi rôde encore et toujours comme un lion rugissant ; après avoir demandé à Dieu le discernement afin de mieux comprendre et pouvoir réagir efficacement ; après avoir prié pour vous et fléchi le genou quand vous le demandiez ; après avoir courbé le dos pour obéir à Dieu et demeurer flexible entre Ses mains ; après avoir été blessé puis souvent déçu par vous, et m’être souvenue que Dieu m’avait fait Grâce de nombreuses fois dans mes propres faiblesses et à chacune de mes chutes ; après avoir imploré le pardon pour mes colères contre vous ; après avoir prié le Seigneur de mettre un baume sur mes blessures, de purifier et libérer mon cœur de la médisance et des rancœurs à votre encontre ; après avoir appris à pardonner sans attendre le pardon ; après avoir subi l’injustice et appris à remercier aussi Dieu pour cela (car tout concourt au bien de ceux qui L’aime) ; après avoir compris que le respect était d’abord dans la Sainte crainte de Dieu ; après avoir partagé des deuils avec vous et m’être réjouie des victoires, des miracles, des guérisons, des retours d’enfants prodigues, des conversions extraordinaires comme des plus simples ; après avoir partagé des chants, des danses, des rires, des prophéties, des exhortations, des encouragements, puis partagé le pain et le fruit de la vigne avec vous… (Vous, la famille que le Seigneur m’a donnée) ; après vous avoir consacré du temps et en avoir reçu de votre part ; après vous avoir serré dans mes bras et m’être blottie dans les vôtres. 

Et enfin, après avoir compris que l’Église était la meilleure école de l’humilité et du don de soi, je tenais à vous remercier !

Merci, car sans l’Église, je sais qu’aujourd’hui je n’aurais pas grandi de la même manière, ni aussi vite, ni aussi humblement, et j’ai compris que le Seigneur s’était servi et se sert du bien comme du mal pour faire de moi, de vous, de nous, des vases d’honneur. C’est pourquoi, avec cette compréhension, je peux dire qu’il nous faut sortir de nos zones de confort et venir nous frotter à l’Église pour être modelés par le divin Potier.

Apprenons l’Église, vivons l’Église ! Faisons-nous serviteurs les uns des autres et ne cherchons pas nos récompenses auprès des frères et sœurs en Christ, mais auprès de Dieu qui voit toutes choses dans le secret.

Vivre et être enseigné à l’école de Dieu, c’est prendre des risques, c’est sortir de la barque, c’est ne pas se satisfaire d’un petit groupe de maison qui nous fait du bien et ne nous met pas en difficulté ; c’est ne pas se contenter d’un culte personnel avec Dieu ou derrière son écran d’ordinateur parce qu’on a été blessé et qu’on veut se protéger.

NON !

Fuir ou s’isoler n’est pas la solution. Pour l’avoir expérimenté et l’expérimenter encore, je peux dire que l’Église est la plus grande école biblique que Dieu ait institué sur Terre pour nous enseigner et nous permettre de passer de la Parole aux Actes !

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