INSOMNIES… (en édition)

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Année après année, j’ai souffert de nuits sans sommeil, à réfléchir.

Année après année, un enfer au point de ne plus savoir dormir.

J’ai vécu des nuits de désespoir, paupières levées sur mes malheurs.

Tant de nuits blanches aux idées noires, en maudissant le temps et l’heure.

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Le soir, à me prendre la tête, j’ai connu la terreur qui étouffe.

J’ai perdu la joie de la couette, à trop voir de scènes catastrophes.

Des heures d’éveil et de déprime à croire ma vie neurasthénique.

En définir la trame morbide, sans oublier l’issue tragique.

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La nuit, je me suis imaginée des scénarios épouvantables.

J’ai tant ressassé mon passé. Sans résilience, j’avais trop mal.

J’ai songé, transpiré et gambergé sur notre fin dévastatrice.

J’ai tellement sué et angoissé de l’avenir dans un abysse.

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Dans le silence de la nuit, quand tout s’endormait, mon cœur s’emballait.

Je fermais l’œil, mais aussitôt mon cerveau s’éveillait. Je cogitais.

Que d’Insomnies à trop penser, au deuil, au manque, perte des très chers.

Des heures à me visualiser, malade et le corps en mort lente.

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Au lendemain supposé sombre, incertain, inquiétant et fragile,

Je m’interrogeais sur mon avenir. Tout me semblait inaccessible.

Tourmentée de questions aux réponses fatalement négatives,

Je ne voyais pas d’issues heureuses pendant mes moments de panique.

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Lors de mes heures nocturnes, je pensais aussi à ma solitude.

Parce que jusqu’à la tombe, je savais que je marcherais seule.

Qu’au milieu des autres, face aux choix importants tout au long de ma vie,

Je serais toute seule. Seule, marchant sur mon chemin de survie.

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De même, dans la vallée de l’ombre, même entourée, je serais seule.

Seule à devoir prendre mes décisions et à en porter la faute.

Cette traversée de ma vie en solitaire me terrifiait,

Mais je n’avais pas d’autres choix que d’avancer contre vents et marées.

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Je ne savais pas si j’en étais capable, je me sentais si faible.

Je n’avais pas confiance en moi. Inconsciemment, j’appelais à l’aide.

Et puis un jour que je ne peux oublier, tu es entré dans ma vie.

Tu m’as porté sur Tes ailes et Tu as éloigné mes ennemis.

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Depuis, Tu gardes mon sommeil, et sous Tes ailes, je demeure en paix.

Depuis, débarrassée de l’effroi, mes nuits sont pleines et apaisées.

Depuis, Tu m’as guéri de mon passé et mon avenir T’appartient.

Depuis, je ne m’inquiète plus du jour qui vient, car Il est dans Ta main !

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