LA MORT… (poème)

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Et puisqu’il y a un temps pour pleurer, je me suis permise de prendre ce temps.

En besoin nécessaire, j’ai pris le temps de calmer la douleur des sentiments.

J’ai pris tout mon temps pour pleurer sur le manque de nos partages, sur ton absence.

J’ai pris le temps de panser cette plaie du cœur ouverte, là où était ta place…

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Mais puisqu’il y a aussi un temps pour rire, j’ai su rire de notre futur.

Oui, ton départ anima en moi deux émotions opposées, comme une fracture.

Car en songeant à nos retrouvailles, j’ai éprouvé de la joie et de la paix.

À mon immense tristesse, s’est adjointe ma foi, au Ciel, de te retrouver…

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Depuis, ma vie sans toi n’a plus la même saveur. Ne plus te voir m’est difficile.

Quelle souffrance de ne plus pouvoir entendre ta voix, ton rire au bout du fil…

Mais, quel bonheur de savoir que tu m’as déjà précédé dans la gloire de Dieu !

Quel apaisement de t’imaginer au milieu des frères, des sœurs, de l’Épouse !

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Merci d’avoir fait de Dieu Ton Seigneur et Sauveur, avant de partir pour toujours !

J’ai versé des larmes de gratitude envers Celui qui t’a pris dans Son Amour.

Ainsi, séparés de corps, loin l’un de l’autre, nous sommes encore unis en Christ.

Dans un même lien d’amour, vivants comme morts, nous demeurons uns dans le Fils.

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Je garde le souvenir de ton dernier voyage, ton visage reposé.

Sûrement, les anges t’ont porté sur leurs ailes jusque dans Son éternité.

Oui, l’image de toi si belle dans la mort, m’a touché et ému jusqu’aux larmes.

Après cela, est venu le temps de pleurer sur ton absence, mais sans un drame.

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1 Corinthiens 15 -54 – Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.