Oh mon âme!
Pourquoi t’attristes-tu quand il te faudrait rire, chanter et adorer ?
Pourquoi ressembles-tu à un hiver pluvieux qui n’en finirait plus d’alourdir mes pensées ?
Oh mon âme!
Où donc a disparu ce qui te rendait belle comme un beau mois d’été ?
Où as-tu égaré, légèreté et gaieté qui te faisaient danser quand le froid me mordait ?
Oh mon cœur!
Pourquoi te refuses-tu à la douceur d’un soir annonçant des matins ?
Pourquoi renfermes-tu au plus profond de toi, des projets avortés,
des amours clandestins ?
Oh mon cœur!
Te voilà bien souffrant, sans vigueur et fermé par les nombreux chagrins.
As-tu perdu l’envie d’un de ces jours nouveaux, ramenant en son sein un tout autre butin ?
Oh ma tête!
Si pleine de ses tourments, de « pourquoi », de « comment » et de « si » répétés.
Pourquoi conserves-tu les remords incessants…
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