Vous savez, les apparences sont trompeuses. N’est pas toujours béni celui qui le semble aux yeux des hommes.
Pour exemple, j’ai connu un chrétien qu’au premier abord et selon les critères habituels, beaucoup auraient considéré « béni ».
Cette personne gérait une société florissante dans un pays privilégié, possédait une belle voiture de sport (de collection), avait un portefeuille conséquent de clients aisés et fidèles, de l’argent, une très belle propriété avec piscine sur un terrain de golf à l’étranger, un chouette appartement, une bonne santé et une jolie fiancée qui s’était convertie à son contact.
De mon point de vue limité, à l’époque, cette personne était bénie comparée à moi, qui à ce moment-là, étais femme de ménage, seule avec deux ados et en situation financière compliquée. Et bien que me sachant bénie de Dieu, car par la Foi, le Seigneur répondait à mes prières et pourvoyait à mes besoins au niveau moral, physique et matériel (et j’avais donc tout ce qu’il me fallait, il m’arrivait de temps à autre, d’envier cette personne.
Je l’enviais jusqu’à ce qu’en l’espace de cinq ans, elle fut atteinte d’une maladie grave, fut dépossédée de sa société (virée par le conseil d’administration), se retrouva dans l’obligation de vendre sa maison à l’étranger pour se défendre juridiquement, eut à subir un mariage catastrophique et finisse par se faire jeter comme un malpropre par son épouse, qui par la suite, lui imposa un adultère et un divorce.
Et voyez-vous, en songeant à ce que cette personne avait vécu, tandis que moi, j’étais toujours dans la même condition, j’ai compris que la bénédiction n’était pas relative aux apparences, à un semblant de confort, à une grande maison, aux richesses de ce monde ou a une éphémère tranquillité, mais que la bénédiction s’alliait et s’attelait à la Paix véritable, à la reconnaissance en toute chose, à la confiance, au contentement et à l’Espérance en Dieu.
Oui, en dépit de mes difficultés apparentes, j’ai compris que j’étais là où le Seigneur me voulait, et que j’étais dans l’abondance des promesses qu’il avait déposées sur ma vie…
Et depuis, je sais que JE SUIS A MA PLACE pour de bonnes raisons et que c’est LA MEILLEURE PLACE. Et depuis, je ne regarde plus aux situations des autres et j’ai cessé de me comparer avec quiconque.
Depuis, j’avance à mon rythme et, comme le dit la morale de la fable du lièvre et de la tortue « Rien ne sert de courir, il faut partir à point »
By Christ’in
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