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Par la foi, je veux croire, mais l’inquiétude m’assaille, et comme les nuages qui cachent le soleil, le flux de mes soucis me dissimule le Père. Sur ma couche, tout le jour, je n’ai point de repos. S’agissant de demain, l’angoisse ne me lâche pas. L’esprit préoccupé, je ne peux être en paix. Tant de questions me hantent au point que j’en oublie les faveurs de mon Dieu, Ses yeux fixés sur moi et toutes Ses bontés renouvelées chaque matin.
Et pourtant, Son bulbe déchiré, ses racines étendues dans une terre féconde, voici le lys des champs ! Sous un ciel favorable, abrité des tourmentes d’un hiver exigeant, réchauffé d’un soleil de printemps nécessaire, regarde ce magnifique qui tout l’été fleurit. Exhibant ses corolles dans les champs d’herbe fraîche, exhalant à l’entour son parfum généreux, observe–le bien ! Contemple et apprécie, car si dit–on de la rose…
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