LA PARABOLE DE LA CHAUSSURE (rêve et méditation)

La parabole de la chaussure … ou faire confiance à Dieu…

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Je souhaite partager un rêve que j’avais fait le 1er septembre 2006, vers 3 ou 4 heures du matin…Je rappelle qu’à l’époque, j’étais convertie depuis 1 an et que l’un des domaines de ma vie que j’avais le plus de mal à confier sereinement au Seigneur, était celui de mes deux filles… Leur vie, leur protection, leur devenir, leur quotidien, leurs choix, etc….

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La première image de mon rêve se situait devant une caserne de pompiers vide. J’y étais en compagnie de quelques membres de mon église et nous paraissions tous très heureux d’être ici, d’être ensemble, rassemblés. Je nous voyais chahuter, rire allégrement, puis tenter de reproduire la chorégraphie d’un groupe de danseurs de l’autre côté de la route. C’était très amusant, car aucun de nous ne maîtrisait la technique pour danser correctement et c’était un joyeux capharnaüm.

La scène se déroulait aux abords d’un village derrière nous, dans lequel un groupe d’enfants jouait tranquillement. Eux aussi s’amusaient bien. Mes deux filles les avaient d’ailleurs rejoints et, à ce moment-là du rêve, je me sentais bien. J’étais confiante et joyeuse. Puis, avec le groupe de l’église, nous sommes allés nous installer sur une terrasse surplombant la mer et nous avons commencé à discuter et, de nouveau, à rire. Ce jour-là, la mer au-dessous de nous était démontée ! Il y avait beaucoup d’écume. C’était une grosse mer bouillonnante et toute blanche qui ressemblait à un grand bain moussant…bruyant et déchainé.

Les vagues étaient énormes. Elles se jetaient sur le rivage et frappaient les fondations de la terrasse où nous étions. Toutefois, ce phénomène impressionnant ne nous perturbait pas du tout. Il faisait très beau et nous nous sentions en sécurité sur notre terrasse.

Dans l’eau, il y avait beaucoup de baigneurs qui semblaient ne pas se rendre compte du danger. Nous les regardions de loin, tout en discutant. Néanmoins, je savais que nous avions tous conscience que ces gens allaient, pour la plupart, se noyer tôt ou tard. C’est alors que la petite fille d’une dame de mon groupe a voulu aller se baigner. Sa sœur, un peu plus âgée qu’elle, a demandé à la mère si elle pouvait l’accompagner jusqu’au bord de l‘eau, mais sa mère s’y est opposée calmement en souriant. La petite fille d’environ 6 ans est donc partie toute seule. Elle avait autour de la taille, une bouée énorme, trois fois plus grosse qu’elle (de la taille d’un pneu de camion, mais en caoutchouc). Sans peur, la fillette est aller se baigner et, sans quitter sa grosse bouée, elle est descendue de la terrasse par une échelle accédant au bord de cette mer très agitée.

Au bout d’un long moment, sa mère qui parlait avec nous sans se soucier de sa fille, a commencé à s’inquiéter. Elle a estimé qu’elle s’était absentée beaucoup trop longtemps et a pensé que ce n’était pas normal, qu’il avait dû lui arriver quelque chose… Puis, s’adressant à son autre fille, elle lui demanda d’aller voir pourquoi sa sœur ne revenait pas. Lorsque cette dernière s’est approchée de l’échelle qui descendait dans la mer, la fillette est réapparue avec son énorme bouée et un très beau sourire.

C’est alors que le Seigneur m’a dit : « Tu as vu cette maman avait pleinement confiance en moi… Elle a laissé sa fille se baigner dans une mer dangereuse sans aucune crainte, car elle me l’avait remise. Mais tu as pu constater aussi qu’a à un autre moment, elle ne m’a fait confiance que dans une certaine mesure, et qu’à ce moment de doute, elle s’est inquiétée pour sa fille alors qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Sa longue absence était toute relative. Sa confiance en moi n’était donc pas totale, et dans cette incertitude, elle a pris le risque qu’il arrive quelque chose à son autre fille, car le rivage en contrebas était lui aussi très dangereux. Sans protection, les vagues qui s’abattaient violemment auraient pu l’entraîner dans l’eau. Ce que Je veux te faire comprendre, c’est que rien de mal ne pouvait arriver à cet enfant tant que j’en avais la garde, tant que sa mère me l’avait confiée. J’étais La Grosse Bouée de sécurité autour de sa taille. Je la tenais fermement et je l’entourais, donc rien de grave ou d’irrémédiable ne pouvait lui arriver. « 

Malgré les paroles rassurantes du Seigneur et Ses promesses, j’ai soudainement songé à mes filles et un sentiment de crainte m‘a envahi. J’ai donc quitté la terrasse pour aller les chercher en descendant par l’échelle, et là où elles devaient être, je n’ai trouvé que la petite, mais pas la grande. Mon angoisse a grandi et, ne la voyant nulle part, j’ai paniqué jusqu’au moment où je l’ai vu jouer et rire avec d’autres enfants, avant de me voir et d’accourir vers moi. J’étais contente, mais encore sous le coup de l’émotion et de la peur, je l’ai fâché et leur ai demandé à toutes les deux de me suivre immédiatement sur la terrasse.

Passant la première, je suis remontée sur la terrasse sans aucun problème, persuadée que mes filles étaient derrière moi, alors qu’elles étaient encore en bas. D’en haut, j’ai alors vu qu’elles essayaient d’attraper l’échelle et qu’une énorme vague d’écume s’était jetée sur elles. Recouvertes de mousse blanche et dense, je ne les voyais plus. J’ai eu très peur jusqu’à ce qu’elles réapparaissent, se tenant toutes les deux fermement aux barreaux de l’échelle. Elles ont entrepris la montée. La grande en premier et la petite derrière, mais après l’échelle, il y avait un passage dangereux à emprunter. C’était une sorte de puits de débordement où l’eau de la mer se déversait pour désengorger le rivage, le trop plein… Mes filles sont donc entrées dans ce puits et se sont accrochées aux barreaux scellés à la paroi de béton et sont montées sans difficulté. J’ai pu récupérer la grande, mais pas la petite, un peu acrobate et très joueuse, a trouvé très amusant de se pendre par les pieds au dernier barreau.

Quand je l’ai vu faire, j’ai paniqué et, sans réfléchir, j’ai voulu l’attraper par un pied pour lui éviter de tomber, sauf que son pied à glissé de sa chaussure qui, elle, m’est restée dans la main… Sans que je puisse rien faire, ma fille a chuté sur plusieurs mètres et a atterri sur le dos. J’ai hurlé, croyant qu’elle était morte puis je suis descendue précipitamment pour aller la chercher. C’est alors que le Seigneur m’a dit : «Tu n’aurais dû ni t’en mêler, ni t’en inquiéter, puisque tu me l’avais confié…Ce n’est pas un pied que je tiens quand on me fait confiance, c’est TOUT L’ENFANT QUE JE TIENS entièrement… En voulant t’interposer, la chute est arrivée, maintenant tu es malheureuse et tu crains le pire, tu ne sais plus quoi faire…»

Arrivée en bas, j’ai vu mon enfant pleurer à chaudes larmes. Puis, j‘ai remarquée qu’au fond du puits, par chance, il y avait du sable et que cela avait considérablement amortie sa chute. J’ai soufflé, soulagée de voir que ce n’était pas aussi grave que je l’avais cru, lorsque j’ai réalisé que le puits était en béton et, que, par ma faute, à cause de mon intervention maladroite, la tête de ma fille aurait pu taper sur ces parois et que sa mort aurait été certaine. Oui, par le simple fait d’avoir douté et de n’avoir pas fait confiance à Dieu, j’aurais pu être responsable du pire. Après ce constat, j’ai cru que ma fille qui continuait de sangloter, avait la colonne vertébrale brisée, avant de m’apercevoir qu’elle pouvait s’asseoir et se relever sans difficulté. Par miracle, elle n’avait aucune blessure, mais avait juste eu la peur de sa vie… tout comme moi…

Quelle grâce !

Je réalisais que le Seigneur, malgré ma bêtise et mon manque de foi, malgré le fait que j’ai voulu reprendre le contrôle sur mes enfants, nous avait tout de même gardé et protégé toutes les deux parce que nous étions ses filles précieuses. Après cette pensée rassurante, je me suis dit qu’il nous fallait vite sortir d’ici, car l’eau commençait à remplir le fond du puits et risquait de nous engloutir. J’ai donc attrapé ma fille dans mes bras pour qu’on remonte à toute vitesse. L’eau se déversait sur nous avec une telle force et une si grande puissance, que j’ai demandé à ma fille qui grimpait devant moi, de se dépêcher et de ne surtout pas lâcher les barreaux. L’eau augmentait très vite dans le puits et les barreaux étaient très glissants. Je savais qu’on devait s’accrocher et ne surtout ne pas regarder en arrière, car le risque était de prendre peur, de tomber et de se noyer. Je me sentais seule et démunie dans cette ascension, alors dans ma détresse, j’ai crié : «Seigneur, aides-nous». Instantanément, j’ai senti en moi une force qui m’a permis de ne pas craquer et de reprendre du courage pour continuer et encourager ma fille en la soutenant par mes paroles et par mes gestes.

On avait très froid et je n’entendais que ce bruit d’eau infernal qui résonnait dans ce tube de béton, jusqu’à ce qu’enfin, nous soyons hors de danger. Au niveau où nous étions arrivées, l’eau ne pouvait plus nous atteindre, alors j’ai songé à mes frères et sœurs qui m’attendaient sûrement en haut et seraient heureux de nous revoir saines et sauves. Cette pensée m’a donnée davantage d’audace. Lorsque nous avons vu la lumière du jour, la main d’un frère a aussitôt cramponnée celle de ma fille puis la mienne. Sur la terrasse, ce fut un moment de liesse et de reconnaissance à Dieu.

À cet instant précis, les images se sont arrêtées et j’ai demandé au Seigneur la signification de ce rêve. Il m’a dit : « Ce rêve est une parabole. Au début de la vision tu étais confiante et sereine, tu m’avais remis entièrement tes enfants pour que je veille sur eux. Tu riais et tu dansais, tout allait bien pour toi, jusqu’à ce que cette autre maman s’inquiète pour sa fille. Dès que tu as laissé ces pensées troubler ton esprit, tu as douté de ma protection vis-à-vis de tes enfants et alors qu’ils allaient parfaitement bien, tu as préféré les ramener à toi. En faisant cela tu as fait prendre des risques inconsidérés et inutiles à tes enfants, car souviens-toi la 1ère fois au bas de l’échelle quand elles ont été recouvertes par cette immense vague, puis la 2ème fois quant ta fille est tombée dans le puits. Si tu avais su garder ta confiance en moi, intacte malgré les apparences, elles auraient simplement continué à jouer avec les autres enfants du village sans que rien ne leur arrive. Si tu m’avais redonné ta confiance dans un deuxième temps, tu n’aurais pas essayé de la retenir par le pied, et je t‘assure qu‘elle serait sortie rapidement et indemne de ce puits. A trop vouloir les aider par toi-même, leur éviter le ou les danger(s), tu m’as tenu à distance, à l’écart, et je ne pouvais plus agir et les protéger comme je l’avais prévu. Par tes doutes et tes peurs tu as bien failli les perdre… Mais dès que tu m’as rappelé à toi dans le puits, sans attendre je t’ai redonné toute la force nécessaire pour t’aider à t’en sortir. Mon enfant précieuse, cette force que tu sentais en toi c’était l’Esprit Sain, la main qui t’as attrapé en haut de l’échelle, c’était la mienne et les cris de joie, c’était les clameurs des anges, car vous étiez sauvées et retrouvées. »

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 » Mes enfants, demeurez dans ma confiance, soyez comme ce groupe de frères et sœurs au début de l’histoire qui appréciaient d’être ensemble pour passer de bons moments. N’ayez pas peur de cette mer déchaînée juste à côté de vous, qui signifie le monde. Ces gens qui s’y noient, sont tous les perdus dont plusieurs parmi eux seront heureusement sauvés comme cette petite fille qui n‘a pas du tout lâché sa bouée (Moi). Malgré tous les éléments contraires et présents dans cette mer agitée, sachez rester dans Ma confiance, car par vous-même vous ne pouvez rien, sinon le pire ! Vous ne pouvez pas vaincre cette mer avec vos propres capacités et pourriez causer des dégâts importants dans la vie d’une personne en vous y aventurant seul et sans Moi…Vous ne pourrez pas sauver vous-même ces gens de la noyade, mais Moi je le peux. Ne faites rien sans avoir la conviction que Je vous le demande et que Je vous envoie dans cette mer !!! Fortifiez-vous les uns les autres, encouragez-vous, demeurez ensemble, mais laissez-Moi vous emmener là où Je le désire et quand Je le désire, dans la mesure évidement ou vous placez votre confiance totalement et absolument en Moi. Ayez une confiance totale pour qui Je Suis, et quand vous me l’avez confié, laissez-Moi m’occuper de Toute votre vie, entièrement, avec foi, sans condition dans la paix et avec sérénité « .

Tout concoure au bien de ceux qui m’aime et que j’aime…

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Conclusion Ne mettez pas en doute Sa Parole et souvenez-vous qu’Il veille sur vous sans dormir, ni sommeiller, que rien ne vous arrivera sans qu’Il ne le veuille… En toute circonstance, soyez confiants. Rendez-Lui grâce, car telle est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. Prenez la décision de n’écouter que Dieu, même quand la mer autour de vous est déchaînée et dangereuse.

By Christ’in

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