— Quel est ce Royaume promis et préparé d’avance ?
— La volonté d’Adonaï-Élohim est que tous héritent du Royaume de la Promesse, mais l’unique clef d’accès, c’est Yeshua. La première étape consiste donc à trouver “Celui qui se laisse trouver par qui le cherche”, puis obtenir le Souffle afin de ne pas s’égarer en cours de route.
— Mais comment faire ?
— Il suffit de s’approcher d’Adonaï-Élohim avec un cœur d’enfant.
— Un cœur d’enfant ?
— Oui, celui que tu as enfoui sous des tonnes de peurs, d’orgueil, d’incrédulité, de colères et de suffisances. Vois-tu, c’est par ce cœur tout simple que l’on peut entendre et recevoir Yeshua ; car là où est ton cœur, là est ton trésor.
— C’est tout ?
— Non, il y a des conditions pour hériter du Royaume.
— Lesquelles ?
— D’abord aimer Yeshua de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée, puis accepter de se soumettre à sa volonté. Ensuite, il faut marcher sur un chemin de pardon…
— Pourquoi pardonner ?
— Premièrement, parce que le pardon libère du venin de la colère, de la culpabilité et de la vengeance. Ensuite, parce que Yeshua nous veut libres et non plus esclaves des mauvais sentiments qui alourdissent notre marche. En quelque sorte, le pardon, c’est libérer un prisonnier et découvrir ensuite que ce prisonnier c’était nous. Pardonner, c’est se dégager des chaînes de l’aigreur et sortir de prison. Deuxièmement, tant que nous ne pardonnons pas, c’est comme si nous permettions au Mal d’encore nous contrôler. Et troisièmement, personne n’a le pouvoir de réparer ou changer son passé, mais il est possible de se réconcilier avec lui en décidant de pardonner.
— Pas facile ! Vrai ! Le pardon n’est ni facile, ni naturel, et pardonner ne veut pas dire oublier mais accepter de mettre un terme au conflit ; le bannir de notre esprit. Tu sais, le ressentiment nous lie à celui qui nous a fait du mal, mais le pardon, lui, nous en délie et nous éloigne de la douleur. Pardonner, c’est ne pas se laisser vaincre par le Mal, mais surmonter le Mal par le Bien. Et même si la douleur est encore très vive, Yeshua nous aide à faire ce chemin de pardon qui enclenche un processus de guérison.
— Mmm… mais pardonner à qui, à quoi, comment et pourquoi ?
— D’abord, il y a le pardon à demander à Yeshua pour toutes nos fautes et nos désobéissances, sachant qu’Il est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute injustice. Mais attention, il faut une sincère repentance et pas un simple regret ! Ensuite, il y a le pardon à tous ceux qui nous ont offensés et réciproquement. Si nous ne pardonnons pas aux autres, Adonaï-Élohim ne nous pardonnera pas non plus le Mal que nous faisons. Ceux qui demandent pardon seront pardonnés à leur tour, même si un juste châtiment sera requis suivant leurs actes. C’est pourquoi, celui qui se repend de lui-même de l’offense qu’il t’a faite, pardonne-lui. Celui qui se repend de l’offense après que tu lui aies dit combien il t’a blessé, pardonne-lui, aussi. Mais celui qui ne se repent pas de ses actes ou de ses paroles envers toi, confie-le à Yeshua à qui il devra rendre des comptes au jour du jugement et qui rendra justice en son temps. Ensuite, demande à Yeshua de te libérer de ce fardeau puis, si cela t’est possible, éloigne-toi de ton bourreau. Il est dit que celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais que celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde. Autre chose, il y a un pardon capital, à ne surtout pas négliger ; le pardon à soi-même.
— Se pardonner ? Ouh là là, pas facile non plus !
— Important ce pardon. Très important même, car la culpabilité empêche d’être pleinement utilisé pour le Royaume. Certains héritiers continuent de se condamner. Ils vivent dans la crainte et la honte, alors que Yeshua a depuis longtemps enfoui leur passé sous les mers. Mais sais-tu qu’en plus de pardonner aux autres et à soi-même, il est demandé d’aimer ses ennemis, d’apprendre la douceur et l’humilité et décider d’aimer, car l’amour ouvre beaucoup de portes ? Aimer et pardonner sont des décisions.
— Grand-mère dit toujours qu’il faut mériter son Paradis, porter sa croix, souffrir en silence et faire de bonnes actions.
— Il est vrai que faire le bien autour de soi est une chose excellente, car si la Foi ne produit aucun fruit, celle-ci est morte et résolument stérile. Toutefois, nulle chair ne sera justifiée par ses œuvres. Je te prends un exemple : Je suis une maman d’enfants en bas âge qui vient d’être abandonnée par son mari infidèle. Ce même homme, au demeurant serviable et très avenant, va venir en aide à une femme seule et démunie. Quelle serait ta réaction ? Irais-tu féliciter ce monsieur pour son bon cœur ou bien me dirais-tu : « Quel bon mari tu as, regarde tout ce qu’il fait pour les pauvres. »
— La question est complexe… Il est difficile d’y répondre.
— Non, pas si difficile. Tu dois juste comprendre que, tant que cet homme ne remettra pas sa vie de famille en ordre, tout le bien qu’il fait autour de lui n’a pour Yeshua aucune valeur ! Avant tout, il est primordial de savoir régler sa vie, car les bonnes œuvres faites avec un cœur souillé ne valent rien aux yeux de “Celui qui voit toutes choses” et n’ouvrent pas la porte du Royaume. Ensuite, pour ce qui est de souffrir pour acheter sa place au Ciel est inutile et totalement déraisonné. L’amour de Yeshua est un don gratuit et, la seule condition pour accéder au Royaume est d’avoir un cœur repentant et de reconnaître Yeshua en tant que Sauveur.
— Repentant comme repentance ? L’humilité comme s’humilier ?
— Non, l’humilité se différencie de l’humiliation. L’humilité, c’est savoir rouvrir son cœur d’enfant, car seuls les doux et les humbles de cœur hériteront du Royaume. L’humiliation équivaut à être abaissé, moqué et rejeté, alors que l’humilité correspond à la modestie, la sagesse et la simplicité. Sais-tu qu’à cet instant, tu peux déjà vivre le Royaume sur Terre ?
— Ah bon ?
— Oui, il te suffit de confier ta vie à Yeshua, de te soumettre à sa Parole et de savoir lui garder toute ta confiance en te rappelant qu’il t’a créé du trop-plein de son amour.
— Me soumettre. Bof, pas d’accord.
— Se soumettre à Yeshua est une source de paix et de joie. C’est une invitation quotidienne à l’épanouissement. C’est lui permettre d’œuvrer dans notre vie en ayant l’esprit tranquille et en se déchargeant de tout fardeau. C’est l’aimer, lui faire confiance et aller se ressourcer régulièrement en lui afin de discerner qu’elles sont ses pensées pour nous.
— La Parole d’Adonaï-Élohim indique que ses enfants connaissent sa voix et le suivront. Lorsqu’on a la certitude qu’il veut le meilleur pour chacun, alors rien n’est plus incroyable, ni plus excitant que de lui confier notre destinée. En effet, comment pourrions-nous craindre les choix et les désirs du créateur du ciel et de la Terre, de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, à la connaissance infinie et à l’intelligence ultime ? Comment douter de l’auteur de l’amour, du bonheur, de la nature et de la beauté, qui tient toutes choses entre ses mains et amène tout à l’existence par un seul mot de lui ? Pourquoi s’inquiéter alors qu’il s’est sacrifié pour nous, qu’il nous connaît mieux que personne, qu’il sait parfaitement notre futur, qu’il se réjouit de pouvoir nous satisfaire, et qu’il est totalement acquis à notre cause ? Comment ne pas avoir envie de confier notre existence à “Celui qui connaît le passé, le présent et l’avenir” ; l’expert en toutes choses qui possède l’excellence en tous points ? Pourquoi s’interroger sur cet horloger suisse de la précision qui est aussi le meilleur géomètre pour tracer un chemin de vie ? Puisqu’il peut tout accomplir à travers notre confiance et notre obéissance, lui laisser les rênes de notre vie, c’est s’attendre à découvrir des capacités en nous jusqu’alors inexplorées et complètement inattendues. C’est aller au-delà de notre imaginaire et de tous nos raisonnements humains.
— Mais je suis capable de choisir ma vie comme je l’entends !
— Bien sûr ! Tu es totalement libre, mais ta connaissance est limitée. Vois-tu, chaque jour, nous prenons des décisions aux conséquences plus ou moins lourdes. Quelles études, quel travail, quel partenaire de vie, combien d’enfants, quel lieu où habiter, quelle alimentation, quelle route et quel avion prendre, quelle rupture ou quelle réconciliation, quels amis, quel investissement, etc. Dans tous ces choix, nous ne mesurons pas grand-chose, si ce n’est rien. Les conseils des uns et des autres, les médias, les apparences, notre intelligence, notre sagesse, nos pensées, nos croyances, nos ressentis, nos conceptions préconçues, formatées ou personnelles, nos idéaux, notre culture, nos traditions, nos goûts, notre éducation, nos blessures, nos sentiments, nos influences, nos suggestions, ou toutes nos autres espèces de raisonnements nous font penser et espérer que notre choix est le bon choix. Cela est sans certitude absolue sur la finalité. Alors, puisqu’il faut avancer dans la vie, tout le monde doit faire des choix. Mais à l’heure de la décision, rien ni personne ne peut savoir si les études suivies vont être utiles et enrichissantes. Si ce travail va être épanouissant ou bien dévastateur ; si ce conjoint restera fidèle ou deviendra adultère et quittera le foyer ; si ces enfants seront sources de joie ou de chagrin ; si cette nouvelle maison ne sera pas génératrice de stress et créatrice de conflit ; si la nourriture absorbée au quotidien, le travail chaque jour recommencé, ou encore l’environnement choisi ou imposé permettront de rester en bonne santé ou finiront par attaquer l’organisme. Pas un ne peut savoir si cette route empruntée ne croisera pas un camion fou ; si cet avion tout confort ne s’écrasera pas juste après le décollage ; si cette rupture amoureuse ou familiale cicatrisa un jour ou ne trouvera jamais de repos ; si des regrets ne vont pas accompagner cette réconciliation ; si ces amis ne trahiront pas un bon matin et si ce placement financier n’emportera pas dans sa chute les économies de toute une vie… Qui peut prétendre savoir cela ? Personne ne le peut ! Votre chemin de vie est semblable à une roulette russe ; une balle et plusieurs possibilités. Vos choix n’appartiennent qu’au hasard. De quoi avez-vous peur ? Lui obéir vous replacera sur le chemin balisé d’avance et vous évitera beaucoup d’erreurs de parcours… Il est le Maître de l’impossible, alors croyez d’abord et cela vous sera accordé !
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Le pardon panse les blessures de ton passé. Te libère au présent et te procure la paix dans le futur.
“Il y a du bon au fond des pires d’entre nous, et du mauvais au fond des meilleurs, et quand nous comprendrons cela, nous aimerons et nous pardonnerons mieux » Il disait aussi : « Le pardon n’est pas un acte que l’on pose de temps à autre, c’est un état d’esprit permanent.” En d’autres termes, c’est quelque chose à quoi il faut travailler. De même qu’il faut s’occuper de sa forme physique et mentale, il faut s’occuper de son cœur. Le pardon n’est pas une décision que l’on prend une seule fois. Le pardon doit se vivre chaque jour. Martin Luther King
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« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors Adonaï Élohim dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde…» (Matthieu 25 : 31-34)
« Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira :
Voici le chemin, marches-y, car où irais-tu à droite ou à gauche ? » (Esaïe 30 : 21)
« Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent… »(Matthieu 7 : 14)
« Il m’a dit : Je te rendrai fécond, je te multiplierai, et je ferai de toi une multitude de peuples ; je donnerai ce pays à ta postérité après toi, pour qu’elle le possède à toujours… » (Genèse 48 : 4)
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