MON VILLAGE (poème)

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Dans le Pays du Haut Languedoc, un petit joyau,

Un village en forme d’écusson, entoure un château.

« Castrum de Podio Serigorio », baptisé,

Ce nom, à l’origine gallo-romain, a changé.

Au cours des siècles successifs, au fil du temps passé,

Il fut « Puech Serguier », bien avant d’être Puisserguier.

Près de Béziers, des péniches du canal du midi,

Et dans le canton de Capestang, en Occitanie,

C’est au cœur des vignes, entre la mer et la montagne,

Sur la route de Saint-Jacques, dans le sud de la France,

Au relief distinct d’une plaine languedocienne,

Que l’on trouve Puisserguier, commune que j’ai fait mienne.

D’autant d’attraits dotée, la bourgade reste gardienne,

De ses petits commerces, son marché chaque semaine,

De sa douceur de vivre, sur ses bancs, au coin des rues,

Où s’attrapent des sourires, des mots de bienvenue.

Puisserguier, mon village bâti en cercles concentriques,

Ainsi érigé autour du château, en cas d’attaque.

Puisserguier, c’est la douceur d’un climat en héritage.

Des bordées de platanes, des portes du moyen-âge.

Son église, ses remparts que longe la promenade,

Ses chapelles, sa Marianne au bout de l’esplanade.

Et que serait donc Puisserguier, si je n’évoquais pas,

L’accent chantant, la pétanque jusqu’aux premiers frimas,

Ses producteurs locaux, ses terrasses accueillantes,

Ses places et ses brocantes, chaque premier dimanche.

Ce village médiéval nous offre en randonnée,

Le circuit Saint-Christophe, du nom de son Prieuré.

Puisserguier, cité cerclée de collines dispersées,

De cuvettes formées par d’anciens étangs asséchés,

Dont je n’oublie pas le gouffre, qui garde son eau fraîche.

Profond « Gourg de Fichoux », connu pour sa teinte de roche.

Région de vignes, le raisin féconde la terre.

Campagnes et coteaux, de cépages sont recouverts.

Son large éventail de cuvées, se partage entre amis.

Et ses domaines viticoles ornent le pays.

Tant à dire du terroir, des richesses qu’il possède,

De ces points culminants, couronnés de vertes pinèdes.

Calcaire et pierreux, un plateau domine Puisserguier,

Traversé de fossés, que pluies et ruisseaux ont creusé.

Et que dire des paysages à couper le souffle,

Des Pyrénées que l’on voit par temps clair, du littoral.

Et pour finir, pour clore cette ode à un territoire,

Je dis « merci » aux trésors que la nature nous offre…

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