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Avançant vers le bassin de rétention,
Tôt ce matin, s’est portée mon attention,
Sur ce trou, garde-fou, d’ordinaire asséché.
Rempli des fortes pluies, tombées sans s’arrêter.
Avançant vers le bassin de rétention,
Tôt ce matin, s’est portée mon attention,
Sur cette auge creusée, telle une coupe aride,
Sur ce banal ravin, cette cuvette vide,
Conservant en son sein, des restes de déluge.
Joie ! Car ce vase vacant, d’habitude quelconque,
S’est chargé de l’averse et n’a pas débordé.
Il a su retenir, le poids de cette ondée,
L’eau de ce ciel d’hier, à nouveau dégagé.
Et ce matin surprise, un deuxième bienfait.
Le soleil de retour, se reflète en beauté,
Sur ce miroir d’eau qu’il a pu sauvegarder.
Et l’arbuste isolé, sans autre activité,
Son feuillage d’automne, il le mire en clarté,
Puis le vert de son bois, dans l’eau de cette écluse.
Éphémère est ce lac, protégeant du déluge,
Qui ce jour de beau temps, offre un joli spectacle,
Avant de revenir à sa tâche première,
D’à nouveau se tarir et de se tenir prêt,
À recevoir encore, un flot de giboulées…
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(By Christ’in)
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