(HISTOIRE D’EN FRÉMIR)
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« Un jour, disait-elle à quatre paires d’oreilles attentives, j’étais venue donner un coup de main auxvoisins de la ferme d’à côté. J’avais été appelée en renfort pour les aider à dépecer lecochon qu’ils venaient de tuer et préparer la charcuterie. C’était un bel après-midi. Jeme souviens qu’il n’y avait pas un seul brin d’air et qu’il faisait très chaud. Toutes les femmes étaient dans la maison pour nettoyerles entrailles de la bête sanguinolente et l’ambiance était à la fête. À l’intérieur, pour faire rentrer un peude fraîcheur, nous avions baissé à demi les volets et laissé toutes les fenêtres grandes ouvertes. Tout à coup, un énorme souffle s’était engouffré dans la maison. La porte avait claqué et les volets s’étaient brutalement refermer, nous laissant dans un noir d’encre. Terrifiées, nous nous étions précipitées vers la porte qui était bloquée, tout comme les fenêtres. Nous avions…
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