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Rien ni personne ne peut se substituer à celui qui n’est plus, ni prendre cette place désormais vide et à jamais vacante.
Rien ne fait plus mal que ce trou béant impossible à refermer.
Rien n’est plus révoltant que la mort frappant au hasard et sans logique.
En comparaison du drame de perdre celui qu’on aime, tout apparaît futile et superflu. Un métier, une passion, un projet, un enfant, un animal ou quoi que ce soit d’autre ne peuvent se substituer à ce manque incurable, ni combler ce vide énorme à l’intérieur duquel chaque jour on ne cesse de tomber.
La plupart du temps, l’aide proposée, les gestes d’attention ou les paroles charitables sont inappropriés ou déplacés. Ceux qui veulent soutenir, réconforter, soulager ou décharger l’autre de sa peine ratent bien souvent l’objectif.
Toutes proportions gardées, rien ne peut remplacer l’irremplaçable ni empêcher d’avoir mal.
À part la nuit et son sommeil qui gomment les souvenirs, à part les années qui se versent aux années et qui, ingrates et oublieuses, emportent avec elles le trop-plein de souffrance, la vie ne propose pas grand-chose.
À part le temps dévoreur, cannibale et mangeur d’émotions qui adoucit la peine, rien ne peut apaiser la douleur de l’absence de façon définitive, puisque par nature, le mot ”définitif” n’appartient seulement qu’à la mort.
Rien ne peut faire accepter l’inacceptable.
Aucun mot n’a de force suffisante au regard de la déchirure difficile à calmer et à apprivoiser, immensément longue à refermer et à cicatriser…
Rien, sauf Dieu le Consolateur.
Lui seul peut mettre un baume sur un cœur meurtri et combler l’absence du disparu par Son amour incommensurable…
Lui seul peut offrir cette paix que rien ni personne ne peut donner…
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By Christ’in
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