*****
Il y a quelques années, dans ma première église, nous organisions régulièrement des « café-croissants » le samedi matin. C’était le moment pour inviter des personnes non converties et partager un temps de convivialité avec eux, leur permettre d’être au milieu de chrétiens et leur montrer que nous n’étions pas des illuminés , mais aussi, et principalement, pour leur permettre d’entendre l’évangile sous forme de témoignages de conversion, de témoignages de guérison, de témoignages de miracles, etc… Je me souviens d’une de ces fois où, un jeune homme assis à ma table, que je ne connaissais pas, avait été quelque peu interpellé par ce qu’il avait entendu. Il s’en était confié avec un grand sourire et les personnes qui l’avaient invité étaient contentes de cela et lui avaient proposé de venir assister au culte du dimanche suivant, parce que le dimanche d’après, ça ne lui était pas possible. Je l’avais donc simplement salué à la fin de la matinée pour ne plus jamais le revoir…
J’avais appris par la suite, que la semaine suivante, alors qu’il était couvreur de métier, il était tombé d’un toit et qu’il était décédé. Je me souviens à ce moment-là, alors que j’étais tout feu tout flamme à l’époque, avoir regretté de ne pas lui avoir proposé d’aller plus loin, de ne pas avoir profité que son cœur était disposé pour le faire entrer dans le fleuve du Seigneur.
Depuis lors, quand il m’arrivait de « louper des occasions » alors que je sentais que Dieu créait une brèche pour parler du Salut, et que je ne le faisais pas, par peur, par timidité, par honte ou pour d’autres raisons, un poids de regrets pesait sur mon cœur, et rentrée chez moi, je ne me justifiais pas mais je demandais pardon au Seigneur d’avoir manqué d’audace. Dans les larmes, je Lui demandais de recréer une occasion de le faire. Le Seigneur L’a permis quelques fois, mais parfois, c’était trop tard. Je ne recroisais plus jamais la personne
Tout ça pour dire que le jour du Salut est toujours pour aujourd’hui, et que demain, tu ne sais pas si l’occasion se représentera ou si le cœur sera encore disposé… Ainsi, rappelons-nous qu’il y a une bataille qui se livre sur Terre et dans le Ciel, et que le diable va tout faire pour garder les âmes qui pourraient passer des ténèbres à la Juste Lumière de Dieu.
Ne nous contentons de prier pour la personne, mais soyons à l’écoute du Saint-Esprit, car Il nous parle sans cesse, et n’attendons pas des autres, des frères, du pasteur, etc… pour faire les choses à notre place. Souvent, nous sommes LA personne que Dieu met sur le chemin de tel ou telle, alors comme nous n’avons pas reçu un esprit de timidité mais un esprit d’audace, ouvrons nos bouches qu’Il remplira.
Ce n’est pas à nous de juger quand le temps est venu de parler à une âme, c’est Dieu qui gère cela. Nous, il nous faut juste faire office d’ambassadeurs du Royaume, être prêts à répondre à la demande du Seigneur, rester à Son écoute, être malléable, obéir à Sa voix, demeurer en connexion avec Son Esprit, car Dieu envoie des signes, parfois flagrants, parfois plus subtils. Parfois Sa réponse pour nous signifier qu’il est l’heure du Salut pour une âme ne sera qu’un murmure venu du Saint-Esprit, un sourire de la personne en face de nous, un silence opportun, une écoute inespérée, un mot anodin mais lourd de sens, un songe, une vision ouverte, une image reçue, un verset qui nous vient en tête, une circonstance, un heureux hasard, une rencontre inattendue….
Notre mission principale est, et reste de faire des nations des disciples, avant tout, toujours, sans cesse, partout, et bien sûr, accompagnés de l’amour du Seigneur. Et lorsque je me penche sur le verset qui dit qu’il nous faut « contraindre les invités à entrer », il ne s’agit pas seulement de prier pour leurs âmes et de leur ouvrir une porte, mais bien de leur prendre la main pour leur faire franchir le seuil du Ciel, de les faire entrer dans le parvis du Royaume de Dieu, dans la maison du Père.
Luc 14 : 22-23 Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie.
2 Corinthiens 6 : 1 – 2 – Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
2 Timothée 4 – 1- 2 Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, PRÊCHE la parole, INSISTE en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.…
*****
By Christ’in
Votre commentaire