Corruption des mœurs et décomposition d’une société qui, dans son avancée, recule et tombe de manière inéluctable dans l’immoralité et la dépravation sexuelle.
Dans un isolisme reconnu par une civilisation — dite “ moderne et évoluée ” — l’homme nourrit sa propre chair par la destruction des besoins fondamentaux de celui qu’il utilise. Loin de toute considération sociale, humaine ou émotionnelle, et sans que cela l’affecte le moins du monde, chacun ne pense qu’à se servir sans partage ou à se rouler dans la luxure. De fait, pas une once de vertu ou de valeur morale n’interfère là-dedans ni n’entre en ligne de compte
L’individualisme et l’individualité ont le vent en poupe !
Aucune réciprocité, aucun sentiment, aucune relation à l’autre. En s’adonnant à cette pratique outrancière et déshumanisante, ils ne cherchent qu’à satisfaire un désir égoïste et à assouvir un besoin narcissique au détriment du ou des partenaire(s). Ainsi, l’autre se retrouve réduit à son utilité sexuelle et utilisé pour se donner de la jouissance. Sans problème de conscience ni de remise en cause, le but est uniquement de combler ses envies, de répondre à ses pulsions. De fait, dans sa recherche effrénée de satisfaction, chaque protagoniste chosifie et instrumentalise l’autre pour son seul plaisir. L’autre, d’évidence, ni vu ni considéré en tant qu’alter ego, tient juste le rôle de chose que l’on soumet ou que l’on domine, qui participe à son besoin.
Il résulte de l’interchangeabilité des rôles et des personnes une négation totale de l’autre. Lui ou un autre, qu’importe… Elle ou une autre, pas de différence… Seule compte la consommation immédiate et animale, l’assouvissement de la chair. De fait, tout se mélange, tout se change et se permute comme une banale monnaie d’échange.
Horreur de la déshumanisation qui consiste à posséder un corps sans se soucier de son cœur ou de son âme.
Et que dire de l’hédonisme à chaque étage ? De cette tyrannie de l’orgasme à tout prix ? De ce mépris flagrant de l’autre, presque déshumanisé, au service d’un processus vil et écœurant ?
Que de vanités ! Que de cons centrés sur leur ego !
Le nihilisme dans toute sa velléité !
L’égocentrisme subversif à son paroxysme !
À ces dévergondages, à ces déliquescences, à ces dépravations, il y a de douloureuses conséquences ; une partie de la jeunesse aurait été atteinte en sa constitution physique, aux sources mêmes de la vie[1].
[1] Note. – Citation de Ludovic Naudeau – La France se regarde. Le problème de la natalité -1931.
By Christ’in
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