Je pense à Abraham, appelé « le père de la foi » et je songe que Dieu lui a demandé de quitter son pays, sa parenté (sa famille) et la maison de son père, et d’aller vers le pays qui lui serait montré. (voir éclairage en Actes 7)
Que s’est-il passé, alors ? Eh bien, Abraham est parti… avec sa parenté, (sa famille) puisqu’il a emmené son neveu Loth et son père Térah. Sur ce point-là, il n’a pas été très… obéissant et on sait les disputes et les tourments que cela a engendré par la suite.
Puis, lorsque la famine est venue et qu’Abraham est allé en Egypte (considéré comme le monde), on peut aussi dire qu’il a manqué de foi.
Et lorsque par ruse, par peur et par lâcheté, il a prétendu que son épouse était sa sœur au pharaon puis au roi Abimelek, et que, celui-ci a bien failli coucher avec elle. On peut dire que la foi « du père de la foi » était alors bien petite…ors bien petite…
Ce parcours d’Abraham, qui malgré ses manquements entra dans ses promesses, nous encourage, non pas à pécher ou à justifier nos chutes, nos désobéissances, nos abandons, nos éloignements, etc… mais à croire que le Dieu de la Grâce, le Dieu infiniment bon et fidèle à Sa Parole, peut nous rétablir, nous restaurer malgré nos erreurs, malgré notre foi bien mince, même malgré notre reniement (voir à Pierre).
Ne nous sentons pas disqualifiés lorsque nous tombons, lorsque nous croyons que c’est trop tard, qu’on a tout gâché, qu’on a tout fait de travers, qu’on est hors-jeu, qu’on a été trop loin dans le péché, qu’on a cumulé un grand nombre de fautes, qu’on a été infidèles… mais relevons-nous plutôt, revenons à Lui, même à tous petits pas, même avec des soupirs, levons de nouveau nos yeux vers Lui, tournons nos regards vers le Père qui a déjà préparé un festin pour nous et veut nous faire asseoir à Sa table en nous débarrassant de nos vêtements sales…
Ce mot est pour toi !
Oui ! SI TU LE CROIS, Ses promesses pour toi s’accompliront, même si as pu te dire que c’était trop tard, que c’était fini, que c’est impossible, que ça ne servait plus à rien, que tu n’en as plus la force, que tu les avais sans doute rêvées. Et ce n’est pas par tes mérites que cela se fera, mais par Sa seule grâce et à cause de Sa fidélité, car ce qu’Il a déclaré sur ta vie et ce qu’Il a déposé sur ton cœur s’accomplira assurément, sans nul doute, certainement.
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