Longtemps, j’ai souffert de timidité, du rejet, du sentiment d’abandon, d’un manque d’estime de moi. Longtemps, j’ai cherché ma valeur à travers le regard des autres, mais j’étais comme un seau percé impossible à remplir. Longtemps, j’ai nié ma valeur et mes capacités. Longtemps, j’ai voulu plus, mieux, autre chose, parce que rien ne me satisfaisait, ne me comblait, ne m’épanouissait et ne m’apportait une paix durable.
Longtemps, j’ai avancé avec le syndrome de l’imposteur (𝓒𝓮 𝓼𝔂𝓷𝓭𝓻𝓸𝓶𝓮 𝓮𝓼𝓽 𝓾𝓷 𝓶é𝓬𝓪𝓷𝓲𝓼𝓶𝓮 𝓹𝓼𝔂𝓬𝓱𝓲𝓺𝓾𝓮 𝓺𝓾𝓲 𝓬𝓻é𝓮 𝓬𝓱𝓮𝔃 𝓵𝓮𝓼 𝓹𝓮𝓻𝓼𝓸𝓷𝓷𝓮𝓼 𝓬𝓸𝓷𝓬𝓮𝓻𝓷é𝓮𝓼 𝓾𝓷 𝓼𝓮𝓷𝓽𝓲𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓭𝓮 𝓼𝓬𝓮𝓹𝓽𝓲𝓬𝓲𝓼𝓶𝓮 𝓹𝓮𝓻𝓶𝓪𝓷𝓮𝓷𝓽 à 𝓵’é𝓰𝓪𝓻𝓭 𝓭𝓮 𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓹𝓻𝓸𝓹𝓻𝓮 𝓿𝓪𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓮𝓽 𝓺𝓾𝓲 𝓵𝓮𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓼𝓼𝓮 à 𝓪𝓽𝓽𝓻𝓲𝓫𝓾𝓮𝓻 𝓵𝓮𝓾𝓻 𝓻é𝓾𝓼𝓼𝓲𝓽𝓮 à 𝓭𝓮𝓼 𝓯𝓪𝓬𝓽𝓮𝓾𝓻𝓼 𝓮𝔁𝓽𝓮𝓻𝓷𝓮𝓼, 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓵𝓪 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓬𝓮 𝓸𝓾 𝓵𝓮 𝓱𝓪𝓼𝓪𝓻𝓭. 𝓔𝓷 𝓼𝓸𝓶𝓶𝓮, 𝓼𝓲 𝓵𝓪 𝓹𝓮𝓻𝓼𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓻é𝓾𝓼𝓼𝓲𝓽, 𝓬𝓮 𝓷’𝓮𝓼𝓽 𝓳𝓪𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓰𝓻â𝓬𝓮 à 𝓼𝓮𝓼 𝓺𝓾𝓪𝓵𝓲𝓽é𝓼 »)
A ce propos, je me souviens de ce commerce que j’avais ouvert et dans lequel, je ne me suis jamais senti à ma place. Je l’avais pourtant voulu. J’y avais mis tout mon cœur, toutes mes économies. J’y avais passé énormément de temps, mais pourtant…. même si mes amis, ma famille me disaient le contraire, je me répétais sans cesse que je n’étais pas une bonne commerçante, une bonne professionnelle, que les gens s’en rendraient compte et ne reviendraient pas.
Je n’ai jamais su me vendre ni vendre ce que, pourtant, j’allais quêter, acheter, chiner aux 4 coins de la France et parfois au-delà. Oui, hélas alors que j’étais ma propre patronne, je ne savais pas mettre en avant mes compétences, ma passion et mon travail, je ne savais pas négocier, je ne savais pas valoriser mes produits et j’en souffrais.
Je me souviens aussi de ce directeur, qui un jour, alors que j’étais à un poste d’accueil, est venu me trouver pour me dire qu’il avait décelé en moi des capacités et qu’il souhaitait m’offrir un bilan de compétences. A travers lui, le Seigneur commençait à changer ma mauvaise perception de moi, à m’aider à faire un chemin d’acceptation de qui j’étais.
Je me souviens également de ce jour où le Seigneur m’a demandé d’écrire, de me lever pour cette moisson dans laquelle les ouvriers manquaient. J’étais à deux doigts de défaillir ce jour-là et, tremblante de la tête aux pieds, j’ai discuté avec Dieu . J’ai d’abord refusé, prétextant que je n’étais pas capable, qu’il y avait certainement des personnes (chrétiens) plus expérimentées que moi dans ce domaine. J’ai argumenté et puis… j’ai fini par réaliser que si je m’obstinais à contrer cette mission, le Seigneur ne serait pas démuni pour la proposer à quelqu’un d’autre, et que moi, je risquais de m’en mordre les doigts un bon moment, si ce n’est jusqu’à la fin de ma vie. J’ai donc accepté avec l’intention de ne JAMAIS revenir sur ce OUI, mais en me disant que ce serait compliqué. Bien sûr, j’ai beaucoup travaillé, avec l’aide du Saint-Esprit pour y parvenir, et aujourd’hui, le résultat est là et je suis heureuse que le Seigneur m’ait choisi pour écrire, mais il y a peu, j’étais encore si peu sûre de moi…
Récemment, j’ai songé au fait de vouloir m’installer en tant que biographe et j’ai commencé à réfléchir à mes tarifs, à mes contrats, mes prestations, etc. Dans ma pensée, j’en étais presque à vouloir travailler presque pour rien, parce qu’il m’était encore compliqué d’oser valoriser mes compétences et mes acquis.
Et c’est là qu’est intervenu le Saint-Esprit pour me dire « ça suffit, cesse de penser ainsi… Tu as de la valeur, alors ne te brade pas, ne te sous-estime pas… Lève la tête, vaillante héroïne et n’aies pas honte de ce que tu es, de ce que tu fais, de ce que tu sais faire, de ce qu’il y a en toi de trésors, de ce que tu veux proposer aux autres… »
Depuis, j’entreprends un chemin d’audace avec le Seigneur, afin d’être en adéquation avec ce que je suis (œuvre parfaite qu’Il a pensé, tissé, crée à Son image), avec ce que je sais (par Sa grâce), avec ce que je fais accompagné de Sa sûre main…
Aujourd’hui, je prends conscience que l’ennemi a œuvré depuis tout ce temps pour me faire miroiter des choses illusoires, fantasques, éphémères, et pour me maintenir la tête sous l’eau, mais je prends aussi conscience que le Seigneur ne m’a pas donné un esprit de honte, de peur et de timidité, mais un esprit de courage. Alors, sus à l’ennemi et à toutes ses tromperies ! Dorénavant, je vais OSER ! Oui, parce qu’en Christ, j’ai TOUT reçu !
Il est plus que temps que je prenne enfin confiance de Dieu en moi, confiance qu’Il guide chacun de mes pas, confiance que ce n’est ni par ma force ni par ma puissance que les choses se feront, mais par Son Esprit, confiance qu’Il fortifie mon bras chaque jour, qu’Il rend ma plume habile et qu’Il met les bonnes paroles dans ma bouche, les bonnes idées dans ma tête, confiance qu’Il me garde dans toutes mes voies, confiance que Son Esprit demeure et agit en moi, confiance qu’Il me donne l’assurance, confiance que TOUT ce que je suis est définitivement en LUI !
Fini pour moi le temps de me dénigrer, de ne pas oser m’affirmer et voici venu le temps de prendre courage, de me valoriser en Christ !
Église du Christ, le Roi des rois marche devant toi, alors relève la tête et affirme toi !
Soyez bénis par ce témoignage
By Christ’in
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