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À partir de ce jour, incomprise et seule avec son tourment, la fillette avait évité les cabinets. À la simple idée du petit coin, des sueurs froides lui coulaient dans le dos et ses cheveux se dressaient sur la tête. Elle avait donc usé de subterfuges et trouvé des solutions de rechange pour ne plus s’enfermer dans les toilettes. Ainsi, quand il faisait beau et jour, elle faisait ses besoins dans un recoin du jardin à l’abri des regards. Et si toutefois le temps n’était pas favorable pour mettre son derrière à l’air, elle utilisait la baignoire ou le bidet de la salle d’eau. La semaine, elle baissait culotte derrière le gros chêne planté sur le chemin de l’école, et aux interclasses, sa meilleure amie lui tenait la porte des latrines qu’elle ne verrouillait jamais. Dans les maisons étrangères, elle redoutait aussi le lieu d’aisance. Néanmoins, en cas d’urgence…
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